vendredi 26 mai 2023

Panama city : 27 mars au 5 mai

 Publication # 11

Nous avons traversé le Panama en autobus dans le but de se rendre dans la capitale, Panama City. En route, nous avons fait une escale de 2 nuits à playa Coronado afin de couper la route en 2.

Clément y a trouvé une rue qui porte son nom :) C'était même écrit en français ... (?)


Nous avons déniché un complexe résidentiel de vacances pour ces 2 nuits. Beau, bon, pas cher. Quelle chance ! En plus, nous l'avions quasi pour nous tout seul, il n'y avait presque personne. À partir du mois de mai, l'Amérique latine tombe dans la saison touristique morte, car c'est le début de la saison des pluies. Très bizarre d'être là tout seul. La plage aussi était déserte.


 Puis ensuite, direction Panama City.


Panama est devenu prospère avec la construction de son canal. Le canal de Panama, long de 80 km, traverse complètement le pays du nord au sud en reliant l'océan Pacifique à l'océan Atlantique. Il a été construit par les Américains, c'est l'un des projets d'ingénierie les plus difficiles jamais rencontrés. C'est maintenant une voie maritime très achalandée et une voie de navigation stratégique pour le commerce.


Bienvenue dans notre appartement pour 7 nuits, downtown Panama au 8e étage. Nous étions entourés d'immeubles de plus de 30 étages. Finalement, on était pas très haut.


Nous aimions bien notre petit appartement, mais en plein jour, on suffoquait. Le soir avec le vent, ça allait mieux, mais le jour, c'était un four, donc très difficile d'y faire l'école. Pour faire les travaux, nous avons adopté un petit café pas loin.

Les gratte-ciels façonnent le paysage de la capitale et les taxis jaunes sont maîtres. Tassez-vous de leur chemin, ils conduisent en "fou", coupent sans égard et sans faire leurs angles morts. Nous en avons même pris un qui a passé dans le sens contraire du sens unique.... ce n'est pas pour rien qu'ils sont tous bossés !!! Nous en avons pris souvent pour se déplacer dans le ville, notre règle était de trouver le taxi le moins "magané".




Port de pèche de Panama City à marée basse. La pèche est aussi une activité commerciale très importante. Adjacent au port, il y a un marché de fruits de mer très impressionnant  "mercado de mariscos".  La vue et l'odorat en prennent pour leur compte! Puis, à côté, plusieurs échoppes de ceviche (plat de poissons/fruits de mer crus marinés dans un jus de citron). Délicieux!



Il y a aussi le vieux Panama, le "Casco viejo", avec ses magnifiques bâtiments coloniaux.




Pause balançoire en dessous d'un viaduc, pourquoi pas ...

À deux pas de la ville, le parc metropolitano, nous replonge dans la nature tropicale avec tortues, iguanes et même des paresseux (oui, oui, nous avons réussi à en observer 3 bien cachés en haut des arbres). Une douce ascension nous mène à un point de vue sur la ville et le canal (ça nous a fait penser au parc du mont Royal à Montréal). Sur la photo, les taches noires que l'on voit dans l'eau, se sont des tortues, on en a compté une trentaine!



Pris dans le trafic à plusieurs reprises, nous avons pu observer des coins moins sympathiques de Panama City...



Plusieurs peuples indigènes natifs sont encore très présents au Panama et font partis du paysage local. Autour de la capitale, nous trouvons les communautés Guna et Emberà.


Nous sommes allés à la rencontre du peuple Emberà avec une excursion touristique organisée pour une journée.


À bord d'une pirogue, nous avons sillonné le rio Changre en saluant un alligator au passage (il nous a quand même fait peur...)!



Notre guide nous a mené pied nu (Clément a voulu faire pareil) dans un sentier menant à une chute pour une petite baignade.




Ensuite, il nous a amené dans sa communauté.




Évidemment, c'était un peu arrangé pour les touristes, mais l'expérience était complète ! Et n'empêche qu'ils vivent tout de même là, à des années lumières de la modernité, sans eau courante, sans électricité. Pour l'instant, ils se font encore un honneur de préserver leur mode de vie traditionnel, mais jusqu'à quand... l'attrait des commodités modernes aura-t-elle raison de ces communautés ???


Ils nous ont préparé à dîner : du poisson et des patacones (recette de bananes plantains frites).


Servi dans une feuille de bananier. "Muy rico"!


Clément s'est prêté au jeu et s'est fait faire un "tattoo" à la mode Emberà. Fait à partir de l'extraction d'un fruit, cette encre noire disparaît au bout de quelques jours.


Puis enfin, un petit spectacle avec chant et danses traditionnels.




Au revoir village Emberà. Tu nous as transporté l'instant d'une journée dans un monde très différent du nôtre !


Nous reprenons rapidement nos aises dans un charmant pub de la capitale ! Nous nous apprêtons maintenant à quitter le Panama par bateau pour atteindre la Colombie, un périple de 4 jours à travers l'archipel des San Blas dans les Caraïbes.
À suivre, dans notre prochain blog !!!
Au revoir les amis xxx

lundi 15 mai 2023

L'île de Boca Brava, Panama

 publication #10

En arrivant au Panama, le contraste entre modernité et traditionnalité nous a frappé. D'un côté, nous voyons de gigantesques centres commerciaux à la mode américaine, de gros concessionnaires d'autos luxueuses, de chics buildings, des taxis jaunes New-Yorkais et de l'autre côté, il y a des indigènes habillés en habit traditionnel, des vendeurs de rue, des hommes transportant leur poche de riz et une vie rurale des plus rudimentaires. Ces 2 mondes cohabitent de façon surprenante. Il semble tout autant naturel de porter des vêtements griffés en mangeant un Subway que d'acheter un riz avec patacones dans une petite échoppe plus ou moins propre tenue par une dame portant la robe traditionnelle des Ngöbe-Buglé (groupe indigène vivant à l'ouest du Panama).


Il y a aussi de gros autobus confortables qui traversent la panaméricaine jusqu'à Panama city et de mini-camionnettes en piteux état qui desservent les petits villages autour. Comme nous avons le don de trouver des hébergements dans des coins reculés... (?!), nous avons donc débarqué à Horconcitos, village sur la grosse autoroute afin de prendre une route secondaire perpendiculaire et se rendre à Boca Chica, village encore plus rural. Entassés avec les paysans dans une petite fourgonnette (Roger était même "assis" sur nos bagages) avec une chaleur écrasante et une porte rouillée qui fermait ou ouvrait seulement à coup  très fort de hanche musclée, nous avons adoré notre "ride"qui ne pouvait pas aller plus vite que 40 km/heure. Au bout,  nous avons transféré dans une "lancha" (petit bateau) pour se rendre sur une île, là où se trouvait notre gîte pour 4 jours.



Nous débarquons sur l'île de Boca Brava, île sauvage et tropicale sur la côte Pacifique du Panama à l'entrée du parc nationale du Golf de Chiriqui.


En montant l'escalier de l'île pour se rendre à notre lodge, des invités spéciaux nous ont souhaité la bienvenue !!!

L'île de Boca Brava, un secret bien gardé. Cet endroit nous a enchanté.





 Il faisait vraiment très chaud par moment, surtout quand le vent était à plat.... une chance que l'eau n'était jamais très très loin.

Les singes aussi n'étaient jamais très loin.



Les singes étaient partout autour du lodge. Cette fois-là, nous avons dû en voir passer une vingtaine devant nous. 


Cette petite vidéo, vous présente le bruit de notre réveil matinal ... ce n'est pas des chiens, mais bien des singes ;)


Tâches quotidiennes... il faut ce qu'il faut !!!



Nos journées ont été aussi rythmées par l'exploration des îles environnantes soit en kayak, en bateau ou en plongée.

Extrait du journal de Clément : 
" 4 mai
Après les travaux et le dîner on est allé en kayak. Nous sommes allés sur une île. L'île était très belle, la marée était montante. J'ai vu une tortue morte sur le bord de l'île. Le soir j'ai pris un jus de fruit de la passion en faisant mes devoirs. Au souper, j'ai pris un autre jus au melon d'eau. Mon souper, c'était des crevettes, des frites et des légumes. Mon frère a pris des langoustines. C'était une belle journée !"




Isla Bolanos droit devant.


 Texte de Clément : "Aujourd'hui, j'ai fait une excursion en bateau. Le bateau allait très vite mais c'était magnifique. On s'est arrêté devant une plage pour faire de la plongée en apnée. J'ai vu des coraux, des poissons bleus flash, des très gros, des rayés et beaucoup d'autres. Je me suis coupé l'orteil avec des coraux. Après on est allé voir une autre île. Il y avait des crabes qui se promenaient sur la plage. On a dîné sur l'île. Après avoir mangé, le bateau nous attendait pour aller à une autre île pas très loin. Le sable était blanc et il était tout doux. On s'est baigné longtemps dans l'eau turquoise."  


Sur l'Isla Parida





Isla Gamez
 




7 mai, départ de notre belle île vers d'autres aventures...
A bientôt !